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Un personnage (3)

 

 

 

Le postulat sera que l’on ne commence à écrire sur un personnage qu'au moment où ’il se trouve dans la pièce, face à l’auteur et qu’il lui raconte son histoire, le force à l’écouter.

Dans une pièce vide, deux tables très simples, des tables d’école, à distance l’une de l’autre et devant chaque table, symétriquement pour le face à face, une chaise. A la table de l’auteur -vous- du papier, un crayon, de quoi écrire. A l’autre table, la silhouette du personnage à construire.

 

1ère ouverture : 

 

Rien ne sera évoqué de l’histoire. Pour l’instant, vous vous attaquez aux questions Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? D’où venez-vous ? Que cherchez-vous ?

Questions que pose la chanson de Barbara Perlimpinpin

Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?

D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?

C’est un interrogatoire que l’auteur propose. A la première réponse donnée par son personnage, viendra la seconde question, laquelle sera dépendante de la réponse. Collez donc à ce schéma. Ne vous éparpillez pas dans des questions diverses, recentrez vos demandes. Ce personnage, vous souhaitez le connaître. Et c’est en écrivant que vous le bâtissez.

 

2ème ouverture :

 

L’auteur que vous êtes s’intéresse maintenant à l’histoire. Il n’en saura rien d’autre que ce que le personnage va lui confier. S’il veut s’insérer dans le récit, il pourra le faire de manière indirect comme par exemple : à la question posée… il m’a été répondu…

 

Restez au plus près de votre personnage. C’est lui que vous continuez à interroger. Il ne vous raconte pas une histoire, il vous raconte la sienne. Faites bien attention à la cohérence : votre personnage aura une histoire qui lui ressemble !

 

 

3ème ouverture :

 

Et maintenant tout ce qui est observable du personnage, dans les conditions de la pièce vide doit être donné. Cela concerne le sac, les vêtements, la toux, les mouvements des mains, la façon de tenir les épaules et les genoux. Il s’agira de raconter son comportement, non d’en faire son portrait.

 

4ème ouverture :

Les temps de votre récit : l’observation d’un lieu, l’entrée de votre personnage dans le lieu et la visite qu’il rend, le départ et la chute du récit : l’importance de la rencontre qu’il vient de faire.

Mettez en œuvre votre fil rouge. Vous devez imaginer ce que vous voulez dire à votre lecteur. L’histoire est au service de votre idée.

Avant de commencer à raconter votre récit, interrogez-vous. Et notez sur votre feuille l’idée que vous allez développer. Si, en bout de récit, ce n’est pas celle-là qui s’est imposée, nommez la nouvelle idée.

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